• Poussières du pôle (2006)

    À trois reprises entre 2000 et 2006, Jean Duprat, physicien au Centre de spectrométrie nucléaire et de spectrométrie de masse (CSNSM) d'Orsay, s'est rendu avec son équipe à Concordia, la base scientifique franco-italienne du Pôle Sud, afin d'y collecter des micrométéorites, en fondant la neige qui les contient. Le but de ces campagnes et des études qui les suivent (recoupant les données recueillies par Stardust, la sonde de la NASA qui a rapporté fin 2006 des échantillons prélevés dans la queue de la comète Wild 2), est de comprendre grâce à des poussières témoins des premiers moments du système solaire primitif, comment notre étoile et son cortège de planètes se sont formées il y a 4,5 milliards d'années.

    Générique

    Auteurs-réalisateurs : Jean-François Dars (CNRS Images), Anne Papillault (CNRS Images) et Jean Duprat (CSNSM, UMR CNRS, Orsay). Production : CNRS Images Diffuseur : CNRS Images. www.cnrs.fr/cnrs-images/


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  • Les yeux d'Antares (2004)

    Conçu il y a sept ans, le projet Antares est le fruit d'une collaboration entre plusieurs laboratoires français et européens (CNRS, CEA, IFREMER). Son objectif est de détecter et d'étudier les neutrinos cosmiques de très haute énergie grâce à l'élaboration du premier télescope sous-marin à neutrinos du monde qui sera installé à une profondeur de 2500 mètres au fond de la mer. L'observation des neutrinos cosmiques constitue un moyen privilégié pour sonder l'intérieur des objets astrophysiques très distants et obtenir une description de l'univers lointain, de manière complémentaire au rayonnement électromagnétique. Elle pourrait également apporter, de façon indirecte, des informations sur la nature de la masse cachée de l'univers. A environ 40 km au large de Toulon, dans la fosse de Porquerolles, à bord du navire le Castor, le Cyana, petit submersible de l'IFREMER inspecte les fonds pour trouver le site le plus approprié à l'installation d'Antares. Les capteurs d'Antares sont tournés vers le fond de la mer et reçoivent des neutrinos montants qui ont traversé la Terre et qui viennent de l'hémisphère sud, certains d'entre eux produisent des muons qui sont détectés grâce à l'effet Tcherenkov (équivalent optique du mur du son). Quand une particule dans l'eau va plus vite que la lumière dans l'eau, elle produit un cône de lumière bleue qui signe le passage de la particule. L'installation d'Antares dans l'eau de mer oblige toutes les équipes techniques à travailler au choix de matériaux et d'appareils qui puissent résister à ces conditions. Certains équipements sont aussi testés en Sibérie auprès d'une équipe russe habituée aux conditions extrêmes et travaillant sur un projet similaire sur le lac Baïkal. Une première ligne de cinq étages de détecteurs est testée puis reliée à la boîte de jonction. Celle-ci est raccordée grâce à un câble de 45 km de long à un laboratoire d'analyse installé sur la côte, à la Seyne sur mer.

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    Auteurs-réalisateurs : Jean-François Dars (CNRS Images) et Anne Papillault (CNRS Images) Production : CNRS Diffuseur : CNRS Images. www.cnrs.fr/cnrs-images/


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  • Thémistocle (1990)

    Parmi les signaux que nous envoie l'espace sous forme de photons, les rayons gammas, venant des profondeurs de l'univers, sont les plus énergétiques. Ce film explique à l'aide d'animations l'origine des gammas cosmiques et le principe de leur détection, et présente l'expérience Thémistocle qui utilise des réseaux de détecteurs optiques au sol pour repérer des sources de rayons gammas. Lors de son entrée dans l'atmosphère, une particule cosmique est multipliée et forme une gerbe de particules secondaires d'énergies plus faibles. Le fait que les gammas arrivent d'une direction fixe dans l'espace permet de les identifier comme tels. Dans les Pyrénées, là où les bergers depuis toujours regardent vers le ciel, sur le site de l'ancienne centrale solaire EDF Thémis, 18 télescopes ont été installés. Le cône de lumière accompagnant les gerbes de particules gammas, appelé lumière Tcherenkov, est concentré par les miroirs concaves et détecté par un photomultiplicateur qui transforme la lumière en signal électrique et l'amplifie. Les ordinateurs enregistrent les signaux et calculent les directions pour repérer la source fixe. Ces appareils ont été conçus, mis au point puis montés par des laboratoires de recherche d'Ile de France, de Genève et de Perpignan.

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    Réalisateurs : Serge GUYON (SCAVO, Univ, Paris XI, Orsay) et Philippe ROY Auteurs scientifiques : Claude GHESQUIERE (LPC - Collège de France, IN2P3, URA CNRS, Paris) et Philippe ROY (LAL, IN2P3, UMR CNRS, Orsay) Production : Université Paris XI-SCAVO, CNRS AV et CNRS-IN2P3 Diffuseur : CNRS Images. www.cnrs.fr/cnrs-images/


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    PSR 1913 16 (1995)

    En 1993, deux Américains, Russel Hulse et Joseph Taylor reçoivent le prix Nobel de physique. Ils sont récompensés pour leur découverte en 1974 du premier pulsar binaire, un nouvel objet céleste composé de deux Ètoiles à neutrons en rotation rapide l'une autour de l'autre. Baptisé PSR 1913 + 16 d'après sa position dans le ciel, ce pulsar binaire constitue un laboratoire spatial exceptionnel pour tester la théorie de la relativité générale d'Einstein. Les chercheurs ont pu mettre en équations pour la première fois de façon complète le mouvement de deux corps en tenant compte du fait que la gravitation se propage par ondes gravitationnelles et les résultats des calculs correspondent parfaitement aux données observées. Ce film propose aussi une histoire résumée de la gravitation de Copernic à nos jours en passant par Newton et Einstein. Aujourd'hui, une nouvelle théorie qui représente les particules par des cordes et qui permet de quantifier la gravitation, supprimera peut-être l'incompatibilité entre la théorie de la relativité générale et la théorie quantique des champs.

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    Réalisateur : Eusebio Serrano Producteur : Culture Production Diffuseur : CNRS Diffusion Copyright CNRS Diffusion 1995


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  • Les yeux de CELESTE (1999)

    Dans les Pyrénées Orientales, près de Font-Romeu, l'ancienne centrale solaire Thémis utilisait un champ d'héliostats formé de 200 miroirs de 50 m² chacun. Les astrophysiciens ont eu l'idée de réutiliser ces miroirs pour observer les rayons gamma cosmiques qui sont les particules les plus énergétiques venant de l'univers, émises par les pulsars ou les trous noirs. Lorsque les rayons gamma arrivent dans l'atmosphère terrestre, ils forment des cascades de particules électromagnétiques qui émettent de la lumière visible par effet Cerenkov. Ces flashes lumineux très brefs sont recueillis par les miroirs et envoyés vers le détecteur CELESTE. Deux chercheurs décrivent le fonctionnement de CELESTE et expliquent ce qu'ils attendent de ces expériences : mieux cerner les mécanismes de production d'énergie au coeur des galaxies.

    Générique

    Enquête : JULLIEN Emmanuel Réalisateur : DALAISE Marcel Production : CSI-Science Actualités, CNRS AV Production déléguée : CSI-Science Actualités Diffuseur : CNRS Images http://videotheque.cnrs.fr/


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